J’ai testé… 21 jours ans alcool

20 Jan 2020 par Chantal Tellier
Catégories : Santé
Icon

Notre coordonnatrice à la rédaction, Claudia Guy, a décidé de cesser sa consommation d’alcool durant 21 jours. Voici le compte rendu de son expérience. (Oui, elle a survécu.)

Tout ça a commencé durant une réunion de production. On parlait du prochain défi au sein de l’équipe – 21 jours sans alcool – et on faisait un tour de table. Certaines filles disaient que ce serait facile pour elles. Quand mon tour est arrivé, je me suis demandé si ce serait aussi simple dans mon cas et là, surprise, je me suis entendue dire que ce serait un bon défi pour moi. Les filles m’ont prise au mot. Ça m’apprendra. Qu’on me comprenne bien. Je ne suis pas préoccupée par ma consommation d’alcool. Cela dit, il est toujours un peu présent dans mon quotidien. J’aime bien accompagner mes repas d’un verre de vin ou décompresser, en rentrant du boulot, avec un petit verre de gin. Je suis une adepte des gins québécois et c’est un grand plaisir pour moi d’en découvrir de nouveaux.

Et puis ce défi coïncidait avec une période de grands changements dans ma vie. Nouvel emploi, séparation, déména­gement… D’où le fait qu’une de mes priorités, à ce moment­ là, était de prendre soin de moi. J’ai décidé de bouger plus, de manger mieux. Cesser de consommer de l’alcool en même temps me paraissait une suite logique dans cette prise en charge de ma santé et de mon bien­être. Bon, pour être honnête, je n’aurais sans doute pas entrepris ce défi de moi­ même (hum, j’en suis même pas mal certaine), mais une fois que je l’ai accepté, j’y ai vu une occasion d’analyser mon rapport à l’alcool et de faire un pas de plus dans la bonne direction.

Trouver le bon moment

La première difficulté à laquelle je me suis heurtée, c’est d’arriver à intégrer ce défi dans mon agenda! Je ne savais jamais quand commencer, me disant que je ne pouvais pas m’engager là ­dedans avec une invitation à un mariage ou à un weekend entre amies au chalet, etc. Bref, ce n’était jamais le bon moment! Finalement, je me suis décidée.

J’ai dû me montrer plus créative dans le choix de mes activités, surtout les fins de semaine, alors que je sors beaucoup. J’ai donc organisé mon horaire afin d’éviter les situations propices à siroter un bon verre de vin… Résultat? Mon budget resto est pratiquement resté intact pendant toute la période du défi!

Les bénéfices

Pour voir mes amies, j’ai plutôt opté pour des activités sportives, comme des randonnées en montagne, des cours de spinning en groupe, des séances de yoga, ou encore d’autres genres de sorties: cinéma, promenades au marché Jean­ Talon, rencontres dans un café, etc. Ce sont toutes des activités que je pratiquais déjà, mais j’ai pu m’y consacrer davantage durant le défi et j’ai trouvé ça l’fun.

Autre avantage non négligeable: j’avais tellement plus d’énergie quand je me levais le matin! J’avais aussi l’impression d’avoir plus de temps. J’ai fait des tâches qui étaient inscrites sur ma liste depuis un bon moment et que je repoussais sans cesse: procéder à mes changements d’adresse, vider mes boîtes, aménager mon nouveau chez­ moi. Je suis devenue hyper productive! Une vraie machine!

Le constat

Ce défi m’a incitée à me questionner sur la place qu’occupe l’alcool dans notre vie et en société. Chaque fois que j’ai refusé un verre qui m’était offert, je sentais que je devais me justifier. Ça amenait souvent les gens à s’interroger à leur tour sur leur propre consommation d’alcool. Certaines personnes trouvaient l’idée très bonne et deux de mes amies m’ont même emboîté le pas. L’une d’entre elles a fait une pause avant les Fêtes, et l’autre va s’inscrire au Défi 28 jours sans alcool de la Fondation Jean Lapointe* en février. Mais la majorité des gens m’ont avoué qu’ils ne se verraient pas du tout faire la même chose et qu’ils me trouvaient très bonne de relever ce challenge.

Quant à moi, je suis plutôt fière. Je n’ai «triché» qu’une seule fois, à l’anniversaire d’une amie. J’ai résisté à la tentation au restaurant, mais on est allées danser ensuite et j’ai craqué. J’ai cependant remarqué que, depuis la fin du défi, si je bois encore du vin en mangeant (c’est tellement bon!), j’ai arrêté de prendre un verre de gin après le travail. Je garde ça pour les sorties, désormais…

*Psst! La période d’inscription pour le Défi 28 jours sans alcool de la Fondation Jean Lapointe est présentement en cours! Inscrivez-vous ici > defi28jours.com 

À lire aussi: 

Photo: Unsplash



Catégories : Santé
2 Masquer les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de courriel ne sera pas publiée.

  1. Danielle Teasdale dit :

    Merci pour votre témoignage! Et félicitations poir votre réussite!!
    Solidaire avec mon fils qui, depuis quelques années, fait janvier sans alcool, j’ai décidé, ce janvier 2022, de l’accompagner dans ce défi! Normalement, je ne bois que du vin, rouge, blanc, rosé, peu importe. Je les aime tous!. J’appelle ça ma gâterie de fin de journée!
    Je suis agréablement surprise de constater que c’est assez facile de ne boire que de l’eau, ou du café le matin; je ne bois ni liqueur ni jus. Pourquoi janvier? Premièrement, c’est un défi de 31 jours!! Deuxièmement, à la Saint-Valentin, j’aime bien boire des bulles!! Voilà! Je me sens beaucoup mieux! J’ai soulagé mon pèse-personne de 5 livres!! Je suis très, très fière de moi! J’ai maintenant la ferme intention de ne boire que les fins de semaine!!

  2. Liliane dit :

    Rapport inspirant!’Merci!

Ajouter un commentaire

Magazine Véro

S'abonner au magazine