Acétate de médroxyprogestérone (AMP)
Il s’agit d’un progestatif de synthèse, largement prescrit en hormonothérapie non bio-identique pour réguler un déficit de progestérone. La prise d’AMP est liée à une augmentation des risques d’accidents cardiovasculaires et de cancer du sein.
Bio-identique
Se dit d’une hormone synthétique fabriquée à base de plantes pour être identique aux hormones naturellement produites par notre corps. On trouve ainsi de l’estradiol-17ß bio-identique et de la progestérone bio-identique.
Estradiol-17ß
C’est le principal estrogène produit par nos ovaires. Au-delà de sa fonction reproductrice, il a également des effets bénéfiques sur notre cerveau et notre santé mentale, en plus de jouer un rôle de premier plan dans la solidité de nos os (prévention de l’ostéoporose) et dans notre santé cardiovasculaire (en prévenant les deux principales causes des AVC : l’athérosclérose et le vasospasme).
FemTech
Contraction anglophone de «technologie féminine». La FemTech liée à la ménopause connaît une montée en flèche ces dernières années : des appareils destinés à contrer les bouffées de chaleur ou le syndrome génito-urinaire jusqu’aux vêtements techniques pour rafraîchir le corps, en passant par des applis informatives pour traquer nos symptômes, recevoir un suivi personnalisé par télémédecine ou même suivre une combinaison de traitements alternatifs à distance. Le Female Founders Fund estimait en 2021 que le marché de la ménopause représentait une opportunité de 600 milliards de dollars américains pour les entreprises prêtes à s’y lancer.
Ostéoporose
Cette maladie silencieuse se caractérise par une perte de densité des os, qui deviennent poreux. À partir de la ménopause, on perd de 2 % à 3 % de notre densité osseuse chaque année : c’est la raison pour laquelle on se courbe et on rapetisse en vieillissant. Mais l’ostéoporose est aussi la cause de 70 % à 90 % des fractures de la hanche, dont 28% s’avèreront mortelles. Chez les femmes, les fractures ostéoporotiques causent d’ailleurs plus de décès que le cancer du sein et le cancer de l’ovaire réunis.
Phytœstrogènes
Ces substances d’origine végétale ressemblent à nos propres estrogènes. Il en existe plusieurs familles, dont celle des isoflavones (qu’on retrouve dans le soya et ses produits dérivés, ainsi que dans le trèfle rouge) et des lignanes (majoritairement présents dans les graines de lin, et en moindre quantité dans d’autres grains). Si on leur a longuement prêté toutes sortes d’effets négatifs, des études récentes montrent que les phytœstrogènes peuvent avoir un effet protecteur contre le cancer du sein.
Thromboembolie
Ce terme rassemble les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires. Certains médicaments (dont l’AMP) et certains modes d’administration des estrogènes (par voie orale plutôt que transdermique) peuvent en augmenter les risques. À l’inverse, les études ont démontré que l’estradiol-17ß absorbé par voie transdermique ainsi que la progestérone n’augmentent pas les risques de thromboembolie.
Transdermique
C’est ainsi qu’on désigne l’administration d’un médicament appliqué sur la peau (avec un timbre, un gel ou une crème) plutôt qu’absorbé par voie orale. En hormonothérapie, les estrogènes sont préférablement administrés de cette façon, prouvée comme étant plus sécuritaire: comme les hormones ne sont pas filtrées par le foie, elles n’augmentent pas nos risques de thromboembolie… et on en a besoin d’une moins grande quantité.
Cet article provient du bookazine hors-série Loto-Méno, disponible en kiosque ainsi qu’en commande web (version papier ou numérique).
Photo : Getty Images
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