À 21 h, on s’accorde un répit
On range notre portable, notre ordi ou notre tablette, et on éteint la télé: la lumière intense diffusée par les écrans est susceptible d’inciter notre cerveau à croire qu’on se trouve au beau milieu de l’après-midi! Résultat: impossible de passer en mode repos. Il est aussi essentiel de s’offrir une pause antistress d’au moins une heure avant d’aller au lit. Pourtant, selon un sondage mené par la National Sleep Foundation, durant l’heure qui précède le coucher, 60% des femmes accomplissent des tâches domestiques, 37% s’occupent des enfants, 36% naviguent sur Internet et 21%… travaillent. On aurait tout avantage à modifier nos habitudes et à instaurer un rituel apaisant – comme prendre un bain ou écouter de la musique – qui nous conditionnerait au sommeil et réduirait la durée de l’endormissement. Mais attention, on ne plonge pas dans un bain chaud, car notre organisme doit faire baisser sa température interne pour se préparer au sommeil. On opte plutôt pour une douche ou un bain tièdes, à 37°C maximum. Une autre bonne idée: faire l’amour libère des hormones relaxantes, comme l’ocytocine, qui provoque naturellement le relâchement du corps et de l’esprit!
On baille et nos paupières s’alourdissent?
On ne tarde pas à se mettre au lit dès qu’apparaissent ces premiers signes du sommeil. Faute de les respecter, on risque de voir l’envie de dormir disparaître et ne revenir qu’au prochain cycle, soit 90 minutes plus tard! Idéalement, on essaye de ne pas surchauffer notre chambre: une pièce chauffée à 20°C est parfaite. Enfin, on réhabilite les chaussettes au lit! Certaines recherches ont démontré qu’avoir les extrémités au chaud provoque la dilatation des petits vaisseaux et favorise donc le sommeil.
Gare aux nuits trop courtes
Une étude menée par Jean-Philippe Chaput, professeur à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa, conclut que le déficit de sommeil contribue davantage au gain de poids que la consommation de matières grasses ou la sédentarité. Les explications du chercheur: quand on manque de sommeil, plusieurs hormones en lien avec la prise alimentaire – comme la cortisone, la leptine et la ghréline – sont perturbées, ce qui fait qu’on a davantage faim.
La suite de cet article en page 4.