Reconnue pour son efficacité, la luminothérapie s’avère une option de choix, tout comme l’augmentation de notre exposition à la lumière naturelle du soleil. Si la météo et notre mode de vie le permettent, on priorise bien sûr une exposition extérieure durant au moins 30 minutes par jour (sans verres fumés) pour inonder notre visage et nos yeux de lumière. Pour ceux et celles qui profitent de l’occasion pour s’activer (avec la marche, la course ou le vélo), les bénéfices sur l’humeur sont encore plus importants. En effet, il est reconnu que l’activité physique favorise la sécrétion d’endorphines et de sérotonine, des hormones qui jouent un rôle dans notre bien-être. Le temps passé dehors est alors assurément rentabilisé, et notre humeur, améliorée!
Lorsque l’exposition à l’extérieur n’est pas possible, on a recours aux lampes de luminothérapie, qu’on peut installer à côté de notre ordinateur à la maison ou au bureau. Elles sont toutefois assez chères et ne conviennent pas forcément à tout le monde, alors on n’hésite pas à se rendre en pharmacie pour se faire conseiller. On s’assure notamment que la lampe est munie d’un filtre à ultraviolets, pour éviter le vieillissement prématuré de la peau par les rayons UVA et UVB.
Et les pilules dans tout ça?
L’exposition au soleil nous procure naturellement l’apport nécessaire en vitamine D pendant les mois les plus cléments (de mai à septembre). Au Canada, durant les autres mois, le soleil est trop bas à l’horizon pour qu’une quantité suffisante de vitamine D soit absorbée par notre peau.
Les suppléments de vitamine D sont peu coûteux et n’engendrent habituellement aucun désagrément pour les consommateurs. Voilà pourquoi Santé Canada recommande à tous les Canadiens et Canadiennes d’en consommer. On vise alors 600 UI de vitamine D par jour pour les personnes âgées de plus d’un an et 400 UI pour les bébés de moins d’un an.
Quel est le rapport avec la dépression saisonnière? De plus en plus de données semblent pointer vers un lien possible entre le manque de vitamine D dans le corps et l’émergence de la dépression (et de la forme grave de la COVID-19, soit dit en passant).
En ce qui concerne les autres traitements sans prescription contre la dépression saisonnière (comme le millepertuis), il faut savoir qu’ils ne sont pas exempts d’effets secondaires ni de risques d’interactions médicamenteuses. D’où l’intérêt d’en discuter avec un pharmacien avant d’y avoir recours. questionpourunpharmacien.com
Bon à savoir
Certaines assurances couvrent l’achat d’une lampe si celle-ci est prescrite (à ce propos, on peut s’adresser à notre pharmacien). À vérifier avant de procéder à l’achat!
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