Stop aux idées préconçues sur le cancer du sein

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14 Oct 2013 par Équipe VÉRO
Catégories : Santé
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Lutter contre la maladie, c’est aussi combattre les idées préconçues. Le Dr John Robert Keyserlingk, chirurgien oncologue et directeur-fondateur du Centre médical Ville-Marie, nous aide à démêler le vrai du faux en 8 énoncés.

1. On détecte de plus en plus de cancers du sein chez les jeunes femmes.

VRAI L’occurrence du cancer du sein avec métastases s’est considérablement accrue chez les femmes de moins de 40 ans. Selon une étude menée par la Société canadienne, Statistiques Canada et Santé publique Canada, 23% des cancers chez les femmes de 30 à 49 ans est un cancer du sein et est la première cause de mortalité par cancer dans cette classe d’âge.

2. On peut dépister le cancer du sein grâce à la salive.

FAUX Par contre, plusieurs généticiens québécois étudient le lien entre les variations génétiques et différents cancers, dont celui du sein.

3. Les hommes ne peuvent développer un cancer du sein.

FAUX Ils représentent toutefois moins de 1 % des cas.

4. Les pesticides et autres agents polluants favorisent le développement du cancer du sein.

PEUT-ÊTRE On sait que l’incidence du cancer du sein est plus élevée dans les pays industrialisés. Les agents polluants pourraient-ils expliquer, du moins en partie, ce fait? Une chose est certaine, les chercheurs ne négligent pas cette possibilité.

5. De tous les cancers, celui du sein est le plus fréquent chez les femmes.

VRAI Le cancer du sein est encore le cancer le plus courant chez les Canadiennes de plus de 20 ans. Un cancer sur quatre est un cancer du sein.

6. Un cas de cancer du sein dans notre famille double nos risques d’en avoir un.

FAUX 80% des cas de cancer du sein sont aléatoires. Si des membres de notre famille ont eu le cancer du sein, nos risques d’en développer un ne doubleront pas, mais on pourra envisager d’avoir recours à des tests de dépistage dès 40 ans. Une prédisposition génétique au cancer du sein est identifiée chez environ 10% des cas.

7. Cinq ans après un traitement réussi d’un cancer du sein, une femme peut estimer être complètement et à jamais guérie.

FAUX Malheureusement, bien que la plupart des complications surviennent au cours des 2 années suivant un traitement, un cancer peut ressurgir 10 ans ou 15 ans plus tard.

8. La meilleure prévention demeure l’auto-examen de nos seins.

FAUX La meilleure prévention est l’adoption de saines habitudes de vie: exercice, alimentation équilibrée, consommation modérée d’alcool et abstinence tabagique. Cela dit, l’observation des seins est un moyen de prévention très important à ne pas négliger. Il est la première étape d’un dépistage précoce chez les jeunes femmes et il faut donc veiller à l’intégrer dans ses habitudes de vie. Il est important de noter qu’il ne remplace aucunement les tests de dépistage menés par un médecin.

APPRENEZ EN DAVANTAGE

Chute de cheveux, mastectomie, gain ou perte de poids, diminution du niveau d’énergie ou de la libido: vivre avec un cancer du sein amène son lot de défis physiques et émotionnels. La Fondation cancer du sein du Québec est là pour soutenir les personnes touchées par la maladie, peu importe l’enjeu.



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  1. Carole Décarie dit :

    Les femmes NE DEVRAIS PAS AVOIR CETTE MALADIE, NOUS LES FEMMES AVONS PROUVÉES QU’ONT À DE LA COLONNE, MAIS LÀ CETTE MALADIE NE DEVRAIT PLUS EXISTER AVEC LES SAVOIRS DE GUÉRISON.

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