On s’assure de la sécurité
Dans le cas d’un impact violent, on fait une vérification pour voir s’il y a des blessés et si on doit appeler les premiers répondants. Dans le cas d’un simple accrochage, nul besoin de composer le 9-1-1. On veille toutefois à ce que notre véhicule ne mette pas en danger les autres usagers de la route. «On sera peut-être tenté de le laisser en place, du moins jusqu’à l’arrivée de notre assureur, mais c’est la sécurité, la nôtre ou celles des autres, qui priment», rappelle Suzanne Michaud, vice-présidente, assurances, à CAA-Québec. Son conseil? Avant de déplacer notre véhicule, prendre des photos avec notre téléphone, si on en possède un.
On documente les circonstances de l’accident
Plus on aura de détails sur les circonstances de l’accident, mieux ce sera. Pour ce faire, on remplit un constat amiable. Il s’agit du document que distribue le Groupement des assureurs automobiles du Québec (GAA) et qu’on garde généralement dans le coffre à gants. La bonne nouvelle? Récemment, le GAA a lancé une application mobile (pour Android et Apple) permettant de remplir le constat amiable directement sur un téléphone intelligent.
Cela dit, on peut tout simplement faire un constat «maison», sur un bout de papier. Dans ce cas, on inscrit le nom et les coordonnées des gens impliqués dans l’accident et des témoins. On fait un dessin de l’accident ou, mieux, on prend des photos. «Il est important d’avoir le plus d’informations possible, dit Mme Michaud. C’est avec ces renseignements que votre assureur pourra travailler, afin de vous dédommager de la façon la plus juste.»
On appelle notre assureur
Une fois que les gens sont en sécurité, qu’on a noté les coordonnées de tout le monde et qu’on a bien documenté l’accident, on communique avec notre assureur. En fonction des clauses de notre contrat, il veillera à nous fournir un véhicule au besoin et il nous indiquera la marche à suivre pour la demande de règlement.
On évite de reconnaître notre responsabilité
Mme Michaud conseille de ne jamais admettre notre responsabilité. «Il faut éviter d’aller voir la personne de l’autre véhicule impliqué en lui disant: “tout est de ma faute, j’ai eu une distraction.” C’est à l’assureur de déterminer votre part de responsabilité, après qu’il aura examiné les différentes versions», rappelle-t-elle.
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